GenHack2 est un challenge autour de la data océanographique organisé et géré par l’École polytechnique avec le soutien de BNP Paribas et Mercator Ocean International. Ce hackathon vise à amener les étudiants les plus brillants des meilleures universités du monde à travailler sur l’évolution de la température des océans au fil des ans dans le contexte du changement climatique.
Pourquoi étudier la température de l’océan est un élément important?
La température moyenne mondiale à la surface de la mer a augmenté d’environ 0,6 degré Celsius depuis 1901, à un taux moyen de 0,08 degré Celsius par décennie. Le réchauffement continu des océans entraînera une augmentation de la fréquence des vagues de chaleur marines et des taux accélérés d’élévation du niveau de la mer, de fonte des glaces et d’acidification des océans, ce qui aura un impact durable sur la biodiversité marine, la vie et les moyens de subsistance des collectivités côtières et au-delà.
Le challenge
Les données mondiales sur les températures près de la surface proviennent des navires, des bouées et des mesures satellitaires des océans. Cependant, mesurer la température in situ sur une maille fine est souvent trop coûteux. Ainsi, l’élaboration d’un modèle capable de fournir une carte de température à petite échelle est essentielle pour une meilleure évaluation des risques climatiques.
Un pas de plus vers de nouveaux solutions
GenHack2 est un défi de données de modèles génératifs pour étudier l’évolution de la température des océans au fil des ans dans le contexte du changement climatique, basé sur des données réelles fournies par Mercator Ocean. Cela consiste à enrichir l’ensemble de données par de nouvelles données. Plus précisément, les équipes tenteront de travailler sur l’évolution des données sur la température des océans (fournies par Copernicus Marine Service) en élaborant des cartes de température à plus petite échelle.
Timeline
L’inscription au challenge, le team building pour les différentes équipes engagées et le démarrage du hackathon ont déjà eu lieu. Plus de 300 étudiants de 27 pays différents et de 53 universités se sont enregistrés pour participer au hackathon et 56 équipes de 3 à 5 étudiants ont été constituées. Karina von Schuckman, Muriel Lux et Benoit Hartmann de Mercator Ocean ont été impliqués dans la section concernant les data Copernicus pour un exercice sur la SST(SST satellite ESA-CCI) alors que Jean-Michel Lellouche, Elisabeth Remy, Marie Drevillon et Yann Drillet ont participé en tant que mentor pour répondre aux questions des étudiants.
3 phases d’évaluations sont programmées jusqu’à la mi-décembre pour évaluer les propositions de chaque équipe.
Pour en savoir plus sur ce challenge: cliquez ici