Les océans
À Toulouse, les chercheurs n’en reviennent pas. Que ce soit au CNES de Toulouse (spécialiste de l’altimétrie spatiale), au Legos (laboratoire du CNRS), à Mercator Océan (qui s’est vue confier la surveillance des océans dans le cadre du programme européen d’observation de la Terre Copernicus), on ne comprend toujours pas pourquoi l’océanographie a été longtemps exclue du programme de la COP 21. Il a fallu beaucoup insister pour intégrer l’océan dans les négociations sur le climat. Et rappeler que l’océan, c’est tout de même 70 % de la surface de la terre !
Pourtant, l’élévation du niveau des océans et l’érosion des côtes s’observent sur une large partie du littoral français. L’exemple de Lacanau, souvent évoqué dans ces colonnes, en est la preuve évidente. Plus de 40 % des côtes sableuses sont en recul.
Il est clair que la fonte des glaces terrestres va entraîner un transfert de leur volume vers les océans et provoquer leur montée. Certains scientifiques ont affirmé que la fonte du Groenland élèverait ce niveau de sept mètres, et celle de l’Antarctique occidental de cinq mètres.